Nous n’avons pas choisi le Gué aux Biches, c’est le Gué aux Biches qui nous a choisis
Le conte charmant de Klaus et Søren
Rencontre avec Klaus et Søren
C’est l’histoire d’un coup de foudre. Ou plutôt de plusieurs…
« Avant de nous connaître, nous avions déjà, chacun, cette même passion pour la France. Ensemble, nous avons continué à y venir et avons nourri ce projet : nous y établir et y acheter un château pour ouvrir notre propre demeure d’hôtes. »
Décidés à changer de vie, loin de leur Danemark natal, Klaus Bentin, 58 ans, et Søren Rasmussen, 54 ans, visitent de nombreux châteaux, sans réelle émotion, jusqu’à la rencontre avec le légendaire palais bagnolais.
Il y a eu une évidence. Nous y avons projeté toutes nos envies et visions
Faire revivre le prestige du Gué aux Biches
Construit au milieu du 19e siècle pour la fille de l’amiral Bouvet, la demeure passa ensuite à Prosper Vialon, le rédacteur du « Siècle » qui reçut, à cette époque de nombreux littérateurs comme Alexandre Dumas, Paul Féval, Auguste Vitu et Barbey d’Aurevilly. À partir de 1868, le nouveau propriétaire Albert Christophle, député de l’Orne, ministre des Travaux publics, réalise des aménagements importants. Le château devient ensuite la propriété de la famille Cousin.
« Nous avons visité le Gué aux Biches en 2016 et signé l’acte de vente en 2017, raconte Klaus. Depuis, nous avons quitté nos métiers de trader et politicien, mais aussi notre pays. Nous nous sommes installés définitivement au château en août 2020. » Une année durant, Klaus et Søren rénovent le lieu, le modernisent et l’aménagent avec des meubles d’époque.
Nous voulions respecter son histoire et les détails d’origine afin de lui redonner sa grandeur d’antan
L’alliance de l’élégance et de l’hospitalité
Aujourd’hui labellisé Gîte de France 4 épis, le Gué aux Biches dévoile, au premier étage, cinq chambres de caractère au confort contemporain. Chacune porte le nom d’une personnalité ayant séjourné au château ou à Bagnoles : la suite Albert-Christophle, avec chambre, salon, salle de bains privative (douche et baignoire), balcon plein sud ; la suite Alexandre-Dumas avec lumière traversante, salle d’eau privative exposée plein sud, grand balcon plein ouest ; les chambres Marie-Laurencin, Paul-Féval et Sophie-Herminie, toutes avec une salle d’eau privative.
Leur tarif ? 200 € la nuit pour les suites et 150 € la nuit pour les chambres. Une offre qui comprend peignoir et pantoufles brodées à l’effigie du château, mais aussi le petit déjeuner. « Nous ne sommes pas cuisiniers, mais nous adorons bien manger » précise Søren, dans un large sourire. « Nous ne faisons donc pas table d’hôte, mais régalons nos invités d’un copieux petit déjeuner servi au rez-de-chaussée où se trouvent également des salons, une bibliothèque et une grande terrasse avec vue sur le parc et son étang. »
Des projets et un gîte à venir
Au-delà du cadre somptueux de la demeure, le couple entend également faire vivre à ses hôtes une expérience chaleureuse. « Nous réservons quelques surprises de bienvenue… Nous souhaitons que chacun puisse se sentir comme à la maison. »
Les propriétaires du château nourrissent de nombreux projets pour le château et leurs visiteurs : créer l’évènement, permettre de vraies interactions avec la vie bagnolaise et étendre leurs offres. Ainsi, ouvrira prochainement un gîte dans l’ancienne demeure des jardiniers du château. « Nous pensons ce lieu pour les familles et les groupes d’amis de quatre à six personnes. Il pourra être réservé à la semaine du vendredi au vendredi, précise le couple. Le Gué aux Biches entame une nouvelle histoire. Et ces nouveaux chapitres s’annoncent particulièrement heureux. »