36 heures pour craquer
Domfront-Bagnoles
Située à l’ouest de la forêt des Andaines, la cité médiévale de Domfront, dressée sur son promontoire, fait partie des « Plus Beaux Détours de France » et des « Petites Cités de Caractère ». Notre premier arrêt est le château, classé bâtiment historique. En empruntant le sentier du parc, où trônent les vestiges du grand donjon médiéval, nous profitons également de plusieurs points de vue s’ouvrant en grand sur les paysages du Bocage.
Nous accédons ensuite au cœur de la cité médiévale par des rues étroites pavées bordées de maisons à pans de bois et d’hôtels particuliers, s’ouvrant sur de petites places où se lovent terrasses et commerces. Une autre curiosité de Domfront attire notre attention : son église Saint-Julien, au style alliant Art Déco et caractère Néo-byzantin, construite entre 1924 et 1926. Tout en béton armé, l’édifice classé dévoile une riche décoration intérieure réalisée par Gaudin, avec de formidables mosaïques aux formes géométriques de couleurs or et bleues.
Il est temps de monter sur nos vélos pour rejoindre Bagnoles. La route entre Domfront et Bagnoles de l’Orne, d’environ 21 kilomètres, commence par une montée raide qui nous mène à un sublime point de vue sur la forêt des Andaines. Une fois ce cap franchi, une belle descente nous attend, suivie de petites routes sinueuses entre bocage et champs de pommiers et de poiriers jusqu’à Perrou. De là, nous traversons une forêt enchanteresse, offrant une dernière épreuve avant d’atteindre Bagnoles, où la route devient partagée. Nous restons vigilants et profitons des derniers kilomètres.
Une pause gastronomique en forêt s’impose.
En bordure de la forêt des Andaines, le Manoir du Lys et son chef étoilé Franck Quinton concoctent une cuisine « nature et naturel ». Parmi les assiettes signatures de l’établissement : le croque champignon, le pigeonneau associé aux légumes du moment, la noix de biche-croûte de pain d’épices et chanterelles grises, et le macaron aux champignons des bois et sorbet de trompettes.
Après avoir garé nos vélos, nous prenons le temps de flâner au-dessus du grand lac, dans le quartier Belle Époque, l’un des symboles de l’éclat de Bagnoles. En descendant vers la ville, nous nous laissons tenter par une promenade, une visite du casino, ou un tour en pédalo. Si le cœur nous en dit, nous continuons notre exploration vers les thermes et le parc du Château, avec ses 18 hectares et son arboretum.
En début de soirée, Bagnoles s’anime d’une énergie nouvelle. Parmi les adresses recommandées pour un dîner : La Potinière du Lac, offrant un cadre unique face au miroir d’eau, non loin de notre hôtel : l’hôtel du Béryl.
Nous commençons la journée par un moment de détente dans un des spas renommés de Bagnoles, où nous trouvons une gamme complète de soins pour nous ressourcer.
Pour un brunch dominical, plusieurs établissements rivalisent de gourmandises. Nous choisissons le Bella’s Tea Room est tenu par d’authentiques Britanniques. Ici le brunch allie œuf poché et saumon fumé sur muffin, bacon, saucisse, haricots blancs sauce tomate, toasts et confitures…
Après un bon repas, une balade dans la forêt des Andaines s’impose. Nous suivons les sentiers balisés, comme la boucle du Roi Arthur, une aventure de 5,5 kilomètres à travers les légendes et les sites naturels enchanteurs de la région. Nous découvrons les chênes Lancelot du lac, du Roi Arthur et Hippolyte, la source miraculeuse Saint-Ortaire, la chapelle du même nom et la pierre au trésor censée exaucer les vœux exprimés avec
sincérité.
Peut-être celui de revenir plus longtemps à Bagnoles ?
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