Denis Monfleur
artiste internationalDenis Monfleur
Qui est-il ?
Dès sa jeunesse, il abandonne le modelage pour le travail de la pierre et de la taille directe, technique difficile pour laquelle il dit qu’« il n’y a pas de repentir possible »
L’humain est au centre de son œuvre, mais avec une dimension universelle et non individuelle. Toutefois, certains portraits sont figuratifs : De Gaulle, Kafka, Clemenceau, et d’autres….
D’une certaine manière il donne vie au minéral comme pour lier la matière à l’Homme
Les sources d’inspiration de l’artiste sont multiples : la nature, les animaux mais le cœur de ses inspirations reste la figure humaine sous différentes formes (torse, visages …)
Il retranscrit sa vision de l’Humain à travers ses œuvres et sa pratique : violence/tendresse/douleur/douceur
Entre figuratif et abstraction, il procède à la création de ses propres dieux/divinités
Il aborde la sculpture monumentale ou encore les séries « work in progress »« Individus » et rassemble sur un même socle 300 personnages différents en lave du Mont-Dore.
Passionné d’art roman, Denis Monfleur aime la substance minérale, la sobriété des édifices religieux, la dureté de la matière pour exhaler sa force.
Il crée ainsi des sculptures monumentales semblant provenir d’ailleurs.
Ses œuvres ont besoin de vastes volumes et d’une quiétude monacale pour affirmer leur présence, leur puissance, leur sérénité et leur turbulence.
Il donne de la légèreté à la lourdeur, de la vie à l’inanimé dans un mouvement de puissante sensibilité
L’artiste considère que c’est au spectateur de trouver sa propre poésie dans l’œuvre. Il existe bien sûr un message, une signification aux œuvres mais qui est propre à l’artiste, elle n’est pas imposée. L’important est de toucher le spectateur, le faire rêver. Il est important que l’artiste puisse s’effacer et laisser place à son œuvre.
Venir l’esprit ouvert comme pour une nouvelle aventure, une envie de voyager, découvrir, à être touché et à toucher !
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Né le 14 décembre 1962 à Périgueux, il vit et travaille à Fontenay-sous-Bois (Val de Marne), en Dordogne et dans les carrières de Bretagne et d’Auvergne.
À l’adolescence il s’initie à la sculpture avec le modelage en terre et devient, à 18 ans, ouvrier dans la presse parisienne.
En 1986, il expose une première fois à Fontenay-sous-Bois. Trois ans plus tard, il rencontre le sculpteur José Subira-Puig (sculpteur bois né à Barcelone en 1926)
En 1992, a lieu une exposition au Grand Palais de Paris, exposition qui deviendra la plus importante pour l’artiste car c’est durant celle-ci que pour la première fois toutes ses œuvres seront vendues.
En 1995, il expose à Paris pour le prix Fénéon, il se blesse en portant sa pièce. Immobilisé, il décide donc de se mettre au granit, cette pierre plus primitive et plus austère, est surtout plus résistante à l’extérieur et à la pollution, comparée au marbre.
En 1998, il a commencé son travail de la pierre en taillant le granit des carrières de François Hignard, à Lanhélin (35)
En 2010, il entre à la galerie Claude-Bernard par laquelle il est représenté depuis. Il découvre et développe de nouvelles techniques, et va également utiliser la couleur et travailler des pierres de plus en plus dures.
En 2014, il se rend en Uruguay afin de réaliser une œuvre intitulée « El Atlante Del Cerro » + 30 autres œuvres
En 2016, il est élevé au grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.
Fin 2019, il crée les « rocailles » : multitudes d’éclats de pierres ajoutées à l’oeuvre composant une sorte de sur modelage.
En 2020, c’est avec Anne-Sophie Lancelin (danseuse chorégraphe), qu’il collabore. Elle portera un de ses masques de rocaille pour une de ses créations chorégraphiques.
En 2021, il expose place Vendôme, 4 monolithes de granit sur la place (31.08 au 30.09), entre le ministère de la Justice et l’hôtel du Ritz, à la demande du Comité d’Action Culturelle de Paris Centre.
Ses œuvres font l’objet de différents achats publics et commandes industrielles.
Il figure dans un grand nombre de collections privées en France et à l’étranger (Allemagne, Argentine, Belgique, Colombie britannique, Etats Unis, Pays Bas, Québec, Royaume Uni, Uruguay).Il participe à des symposiums et expose à Paris, Barbizon, Lyon, Genève, Poznan, Naple (musée de la sculpture, en plein air).
son travail
L’artiste est dénué de tout esprit scolaire ; il s’est formé à la dure, par l’exemple. La pierre qu’il travaille provient principalement de carrières d’Auvergne, des Vosges et de Bretagne. Il utilise la technique de la sculpture en lave émaillée dont il est le pionnier.
Ce sont des blocs de presque deux mètres de hauteur et de plusieurs tonnes auxquels se confronte l’artiste. Taille en plein air, affrontement entre le corps et la pierre : granit, pierre de borne Michelin, diorite, lave, basalte. Il est souvent comparés aux Moaï de l’île de Pâques ou Vénus du paléolithique.
Avec l’expérience, la douceur des lignes de ses 1ères œuvres a laissé place aux traits durs et anguleux infligés par les empreintes de ses outils mécaniques mordants les blocs de pierre, façonnant les personnages mythiques. Il tronçonne. Il momifie ses personnages lithiques. Il en fait naître une certaine poésie. Liberté du geste, intuitivité du mouvement, il explore la pierre avec intimité. Les blocs de pierre sont tailladés, striés, teintés, poncés.
Le granit est utilisé pour les trottoirs ou pour les pierres tombales. C’est une pièce presque impossible à travailler, ingrate qui éclate. Denis Monfleur n’hésite pas à aller le tailler et le façonner directement dans les carrières.
Depuis 2009, quand l’artiste a ressenti le besoin d’une dimension plus monumentale, avec un nouvel outillage mécanique, ses conditions de travail ont été sensiblement modifiées. Il a eu le sentiment d’atteindre de nouvelles possibilités.
La transition totale vers le granit se fera sur plusieurs années. Il introduit ensuite l’émaillage polychrome.
Le support de la pierre permet la mise en valeur des nuances de la pierre, les ombres, la lumière, les anfractuosités et les pics, le poli, et le rugueux, l’élégance des courbes et la tension des arêtes.
Véritable corps à corps retranscrit par les traces de taille dans la pierre, une certaine douce violence.
Ses sculptures peuvent aller de quelques kilos à plusieurs tonnes.
Denis Monfleur a réalisé environs 5000 sculptures dans sa carrière. Chaque œuvre est unique car elle est réalisée dans l’instant. Il n’y pas de répétition dans la création, le geste et sa portée sont redécouverts pour chacune des œuvres. Il s’agit d’être ouvert à l’imprévu car chaque œuvre est un nouveau défi.
en savoir +
Les œuvres de Denis Monfleur
Les sculptures de Denis Monfleur sont monumentales ou discrètes, timides ou pleines d’assurance, majestueuses ou réservées. Elles sont installées dans les rues de Bagnoles de l’Orne, dans certains lieux privés et publics. Certaines vous accueillent et d’autres se laissent découvrir presque par hasard.
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