Le bal des mexicaines, comme les fleurs nickelées, est une collection d’œuvres en évolution.
Les premières sculptures sont nées en 2021 et Denis Monfleur les a exposées à Paris à l’automne dernier. 17 nouvelles mexicaines sont venues enrichir la collection. Plusieurs moutures ont été refaites suite à des ventes, notamment.
Aujourd’hui, à Bagnoles de l’Orne, une vingtaine d’œuvres est installée. Faites en albâtre, elles sont sont généralement présentées collectivement et exposées sur de la lave. L’artiste les préfère regroupées.
Quant à la « mise en scène » ? Elle peut-être de multiples façons, à l’infini, …
L’albâtre est un matériau très particulier, c’est une pierre qui est presque surnaturelle. Elle a un côté post-mortem, c’est-à-dire qu’on a le sentiment que la lumière la traverse, qu’il y a quelque chose, … Et puis un autre effet qui est très bluffant : on a le sentiment que les œuvres sont faites en papier. À Paris, cela ressortait tout le temps dans l’exposition.
Cette légèreté avec le vivant, c’est quelque chose que j’ai toujours recherché dans mon art !
– Denis Monfleur –