– Un Serpent à plumes (Quetzalcóatl) chemine sur le toit. Cet élément est l’emblème de l’artiste Oré, ainsi qu’une représentation majeure de l’art précolombien du Mexique. Suite aux séjours d’Oré en terre mexicaine, le Serpent à plumes devient un symbole récurent dans son univers pictural.
Ce serpent est considéré comme un élément de dualité entre Terre et Ciel. Étant à la fois Serpent et Oiseau (en langue nahuatl, Quetzal : plumes oiseaux, Cóatl : serpent), il est l’union de la Terre et du Ciel.
Au regard de la situation du toit du bâtiment, qui ne peut être observé que du panorama ou du ciel, le Quetzalcóatl d’Oré figure ce lien entre ce qui est au sol (terre et eau) et les spectateurs qui observent depuis les hauteurs ou le ciel (panorama ou drone).
De plus, Quetzalcóatl est aussi considéré comme une divinité de la végétation et de l’eau dans la mythologie de la civilisation précolombienne de Teotihuacan. L’image de Quetzalcóatl, Serpent à plumes, s’intègre alors parfaitement à l’idée de nature et d’eau dans la fresque.
– Le fond se constitue d’une représentation de l’eau et de vagues pour faire référence à l’activité thermale. Ces éléments aquatiques sont stylisés à la manière d’estampes japonaises. Sur la partie la plus haute, une source jaillit et coule sur l’ensemble du toit.
– La nature est le 3ème élément structurant de la fresque. Des feuillages allongés apparaissent à divers endroits du toit. Les feuilles se retrouvent aussi sur le mur côté route, le long de la haie, afin de créer un effet de 3D, et de lier le toit au reste du bâtiment.
Des branches d’arbres fleuries, évoquant des cerisiers et/ou des pommiers, accompagnent les feuillages. Elles sont, comme l’eau, représentées à la façon d’une estampe japonaise.
Au vu de la présence de la forêt dans le paysage, il semble pertinent que la végétation soit un composant important de la fresque, et qu’elle dialogue avec l’élément aquatique qui symbolise l’activité thermale.