Voir les photos (3)

Circuit 45 Marche Nordique : Saint Michel

Marche nordique, Pédestre à Bagnoles de l'Orne Normandie
14.7 km
Boucle
  • Sur ce circuit, après un petit passage en ville vous partirez à la découverte de la campagne en partant par une très belle allée forestière.

    Vous partirez à la découverte du site du Rocher Broutin avant de terminer votre parcours par un retour par la Voie Vert Briouze Bagnoles de l'Orne.
  • Départ
    Bagnoles de l'Orne Normandie
  • Dénivelé
    208.82 m
  • Documentation
    Les fichiers GPX / KML vous permettent d'exporter le tracé de votre randonnée sur votre GPS (ou autre outil de navigation)
Points d'intérêt
1 Le Grand Hôtel
Aujourd'hui, Résidence du Lac, la construction du Grand Hôtel est décidé en 1894. Il doit accueillir les curistes issus des grandes fortunes et des milieux d'affaires. Il est inauguré seulement 4 ans plus tard, le 19 juin. La presse le décrit comme l'un des plus beaux hôtels d'Europe. La brique est principalement utilisée, avec quelques pierres blanches pour donner du contraste. Haut de 4 étages, ses 2 façades sont longues de 82 mètres. La principale donne sur le lac.

Une terrasse de 60 mètres de long, avec un escalier de 10 mètres de large, à double évolution, conduit à l'agréable parc de plus d'un hectare. L'installation intérieure est du dernier confort avec l'électricité et l'eau courante. L'établissement est doté d'un chauffage central, d'ascenseurs et d'un sous-sol muni de wagonnets pour transporter le linge et la vaisselle. Les 200 chambres sont équipées du téléphone et d'un cabinet de toilette.
Au rez-de-chaussée, 3 salons Louis XVI, une salle à manger dite "renaissance" de 200 couverts avec vérandas sont éclairés par les majestueux lustres électriques. Au rez-de-jardin, des salles de café et de thé avec billards offrent des distractions appréciées à l'époque. Rapidement, le Grand Hôtel devient le lieu de rendez-vous des têtes couronnées et des hommes politiques.

Durant l'entre-deux guerres, sa fréquentation augmente. La seconde guerre mondiale marque le coup d'arrêt. L'hôtel est occupé par les Allemands qui le laissent en mauvais état en 1944. Devenu "La Résidence du Lac", ce bâtiment est aujourd'hui divisé en appartements.
2022.12.07_IMG_3318©M Littaye - Bagnoles de l'Orne Tourisme.JPG
2 Le Lac
Le lac de Bagnoles de l'Orne est artificiel, créé par barrage sur la rivière La Vée pour alimenter les forges de "Bagnolles". Au 16ème siècle, une industrie du fer voit le jour, grâce au minerai de fer abondant dans la région et au bois de la forêt des Andaines. Des forges "grossières" sont construites, à la fin du 16ème siècle sur le lieu-dit "Bagnolles" à "la fosse noire", sur la rive droite de la rivière, paroisse de Tessé (actuellement Bagnoles-Château). Stagnant jusqu'en 1611, elles se relèvent grâce au "Sieur de Fleury, grand maître des Eaux et Forêt de France".
Le site s'organise, abritant au fur et à mesure : chambre de fer, bocambre (moulin à pilon pour broyer le minerai), halle, logement du maître des forges et jardins. En 1703, Guillaume le Débotté reprend l'activité et l'entretien des forges et des bâtiments annexes. Le fer fabriqué est le plus souvent consommé sur place, livré aux ferrons communaux, qui le transforment en clous, limes et diverses pièces de serrurerie.
Pendant la Révolution française, les forges passent dans les mains des frères Jenvrin. Royalistes, ils fondent des boulets et des piques pour les Chouans de normands. En 1809, le comte de Redern de Bernsdorff, officier prussien, devient propriétaire et tente de former une association de toute la sidérurgie normande, sans succès. Le 30 juin 1811, un orage tombe sur la forêt des Andaines. La rivière sort de son lit tandis que l'eau dans l'étang commence à déborder. Un torrent entraîne alors la chaussée, les installations et dévaste complètement l'usine. La forge ne sera jamais remontée contrairement à la fenderie qui traite les fers de la forge de Coséé jusqu'en 1826.
bagnoles.a2017.181.jpg
3 La Tanière
Sophie Herminie de Lepinay naît en 1815 près de Dreux et épouse très jeune un colonel d’un certain âge, le marquis d’Espinay de St Denis. Celui-ci meurt assez rapidement, laissant une grande fortune à sa veuve. Madame d’Espinay achète en 1837 des bois et terrains au lieu-dit la Montjoie sur la commune de Tessé-la-Madeleine.
Elle y construit une maison baptisée « la Tanière », où elle vivra jusqu'à la fin de sa vie. Emule de George Sand, elle était souvent habillée en homme, et écrivait des textes en vers et en prose sous le pseudonyme de « Jules de la Tanière » ou « Jules de Bagnoles ».
Selon la légende, elle avait un loup pour chien de garde et l’intérieur de sa maison faisait frémir : sa chambre était tendue de noir, au mur elle avait placé dans un cadre des tibias croisés surmontés d’une tête de mort et d’une chauve-souris ; sur la cheminée un crâne humain transformé en coupe. Elle avait fait installer un diable en zinc en guise de girouette, avec une langue pendante rouge. Elle allait à la chasse et filait le parfait amour avec un artiste peintre M. Guilbeau. Ces extravagances terrorisaient les Tesséens, et la Tanière passait pour une maison diabolique.
En 1840, à la suite d’escroqueries commises par un soi-disant Monsieur Jules de la Tanière, on ordonne son arrestation. On y joint le signalement du délinquant, qui ne pouvait pas être la Marquise, puisqu’elle était une femme ! Mais le maire de Tessé, pour prouver son autorité, viendra le 20 janvier à 5 h du matin accompagné du brigadier pour l’arrêter. Un des amis de la marquise la fait libérer et prouve la mauvaise foi du maire et du brigadier qui sont pour l’un destitué de ses fonctions et pour l’autre révoqué. Elle meurt en 1862 à l’âge de 47 ans.
Elle avait doté un ordre religieux étranger ce qui lui avait permis d’obtenir le titre de chanoinesse de Ste Anne qui figure sur sa pierre tombale.
taniere.jpg
4 Le Rocher Broutin
Le Rocher Broutin se trouve à la lisière de la forêt de La Ferté-Macé. Le rocher proprement dit se trouve sur un promontoire à 230 mètres d’altitude. Broutin était le nom d’un fief. Jean Broutyn était au 17e siècle brigadier de gabelle. Gabriel Broutyn fut officier forestier. Et, en 1783, Guillaume Broutyn était brigadier des monnaies de France.
20210516_104148.jpg
5 Prieuré Saint Ortaire
Ce hameau doit sa réputation à l’ermite St Ortaire, qui évangélisa la région vers le 6e siècle. Il existe deux chapelles sur le site. La première a été édifiée au début du 10e siècle sur les soubassements d’un oratoire du 16e. La seconde, la Chapelle St Ortaire, date de 1724, elle fut primitivement élevée en 1336.
prieure-saint-ortaire-exterieur-bagnoles-orne.jpg
209 mètres de dénivelé
  • Altitude de départ : 197 m
  • Altitude d'arrivée : 204 m
  • Altitude maximum : 240 m
  • Altitude minimum : 183 m
  • Dénivelé total positif : 209 m
  • Dénivelé total négatif : -202 m
  • Dénivelé positif maximum : 39 m
  • Dénivelé négatif maximum : -28 m
Fermer